J'ai été longtemps une de vos clientes qui ne plaçait pas d'Argent pour son avenir comme de nombreuses femmes encore aujourd'hui. Ma priorité était la gestion familiale. Ma charge mentale avait atteint son maximum surtout avec deux petites filles dont une aux besoins particuliers.
Suite à ma séparation, j'ai commencé à me questionner sur mon avenir financier. C'est à ce moment que j'ai ouvert un compte CELI et un compte REER. J'y mettais que 50 $ par mois, mais au moins, je commençais à prendre mon avenir financier plus au sérieux.
Ma tolérance au risque, à ce moment, comme mère monoparentale était complètement nulle. J'avais peur de perdre 1 $ si durement gagné. Mon besoin de sécurité primait sur le rendement à long terme.
Année après année, je me rends compte que je tolère davantage le risque financier. Tout se fait en son temps !
Même si j'avais travaillé à l'ACEF (Association coopérative d'économie familiale) où j'ai donné des cours sur le budget, des ateliers sur la consommation et aider les gens à cerner leurs solutions à leur endettement...j'avais moi-même de la difficulté à épargner et investir.
Ce qui m'a amenée à me questionner, comment aurions pu m'intéresser à investir plus rapidement pour mon avenir ?
Et bien, je crois que des ateliers sous formes d'échanges, de discussions avec un regard plus
social aurait sûrement piqué ma curiosité. Discuter de mon histoire personnelle financière
et/ou de mon histoire familiale financière m'aurait bien plu à ce moment. Je crois vraiment
que cette nouvelle approche plus "psychosociale" pourrait être la clé du succès pour
sensibiliser davantage les femmes à l'épargne et l'investissement.
Qu'en pensez-vous ?
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